La Mer d’Aral est, à l’origine, un lac d’eau salée situé en Asie centrale. On y trouve l’Ouzbékistan au Sud et le Kazakhstan au Nord. Il peut se visiter depuis la ville de Nukus dans une journée. Il y a des transports en commun (bus) (3h30 de route) et des taxis privé qui coûtent entre environs 50 euros. Sinon le plus facile est de voir directement avec une agence de voyages en Ouzbékistan pour organiser son excursion. Son nom provient du mot kazakh « Aral » qui signifie « île », en référence aux milliers d’îles qui la couvraient. En 1960, la mer d'Aral couvrait 68 000 km2 soit l’équivalent de deux fois la Belgique. Elle a perdu aujourd’hui plus de la moitié de sa surface (30 000 km2) à cause d’assèchement. Avant son assèchement, la mer d’Aral était un paradis pour les bateliers : ils y pratiquaient la pêche pour subvenir aux besoins de leurs familles. Pendant longtemps, ils remontaient plusieurs tonnes de poissons dans leurs embarcations chaque semaines… C’est dans les années 60, pour intensifier la culture du coton que les soviétiques ont privé cette mer de deux rivières qui l’alimentait. Suite à cela, l’eau s’y est fait rare. En 1989 la mer d’Aral s’est divisée en 2 bassins isolés : la Petite mer d’Aral sur le territoire du Kazakhstan et la Grande mer d’Aral sur le territoire de l’Ouzbékistan. En 2000 sa superficie était déjà divisée par deux. Cet assèchement est l’une des catastrophes environnementales les plus importantes du XXème siècle. En 2001 la Grande mer d’Aral s’est divisée en 2 parties : partie d’ouest et partie d’est en Ouzbékistan.